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Bicipalma, libre service de vélos à Palma

Des vélos, électriques ou pas, à emprunter et restituer à n’importe quelle station du réseau, en continuelle expansion, du centre ville et alentour de Palma

Dray & Partners
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La mairie de Palma veut investir dans la mobilité durable. Les voitures sont trop nombreuses, les parkings pleins et très chers ; quant à trouver une place dans les rues de la capitale des Baléares, c’est pratiquement devenu impossible. 

Alors pourquoi ne pas emprunter ces bicyclettes roses ou turquoise, toutes neuves qui s’alignent sagement dans tous les quartiers de la ville depuis le début de l’année ? Bicipalma est une alternative écologique et pratique pour se déplacer dans Palma. 

Le service existe depuis plus longtemps, mais c’est vraiment 2023 qui marque sa renaissance et une vraie volonté d’expansion, 20 nouveaux quartiers sont prévus dans les mois à venir pour atteindre 85 stations avant la fin du printemps ! 

Tous les stations de bicyclettes de la ville. Crédit : bicipalma

Un projet ambitieux pour changer nos modes de déplacement

Le nouveau projet Bicipalma  compte 930 nouveaux vélos, dont 270 électriques et 660 mécaniques, a été financé par les fonds Next Generation de l’Union européenne, inclus dans le Fonds de relance, de transformation et de résilience, et a été attribué à l’entreprise NextBike pour un montant de 2 991 220 euros.

Les priorités actuelles de l’Union européenne sont la numérisation, devenir le premier continent climatiquement neutre (Pacte vert), créer un environnement d’investissement plus attractif et des emplois de qualité avec une économie au service des personnes.

Cet objectif d’une Europe plus verte, numérique et résiliente face aux contraintes du changement climatique est aussi celui de la Mairie de Palma. Bicipalma a pu bénéficier d’une aide financière de la Communauté Européenne car le projet s’inscrit dans la transition écologique et la cohésion sociale.

Un succès croissant et prometteur

Les utilisateurs de Bicipalma ont déjà triplé depuis le mois de janvier et le nouveau service touche 6 340 personnes. Une moyenne de 100 demandes d’inscription ont été reçues chaque jour et le nombre de trajets quotidiens a atteint 1 446 !

L’adjoint au maire chargé de la mobilité durable, Francesc Dalmau, ainsi que la directrice générale de la zone, Irene Nombela, et le directeur du SMAP, Pedro Manera, ont annoncé ces chiffres, qui reflètent bien l’engouement des citoyens pour ce nouveau  service public de vélos.

Dalmau déclarait dans une entrevue au Diario de Mallorca : » Les chiffres records nous donnent un coup de pouce et démontrent l’acceptation d’un service qui est une alternative réelle, sûre et agile, avec une présence croissante dans les quartiers de la ville » .

Crédit : Bicipalma

Comment ça marche ?

Pour accéder au nouveau service de vélos publics, les utilisateurs doivent être inscrits  au recensement municipal de Palma (empadronamiento) et remplir un formulaire avec leurs données personnelles sur le site Web de Bicipalma.

Par la suite, ils recevront un mail  avec un code PIN qui leur permettra d’activer leur compte et de télécharger l’application nécessaire pour commencer à utiliser les vélos publics.

Bicipalma a reçu depuis janvier une moyenne d’une centaine de formulaires remplis qui sont ensuite convertis en nouveaux utilisateurs enregistrés.

Il existe différents tarifs comme  24 euros / an, 15 euros/ six mois ou 4 euros/ mois. Lorsque vous empruntez un vélo, la première demi-heure est gratuite puis selon votre abonnement elle est facturée à 0,50 cts.

Ce n’est pas le Govern Balear, mais bien la Mairie de Palma qui est à l’origine de ce projet ; c’est pourquoi seuls les résidents de Palma peuvent bénéficier de ce service. Si vous venez en touriste à Palma, il existe de nombreux services de locations de vélos pour quelques heures ou quelques jours.

Le service de Bicipalma en images :

Laurence Griffon

Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano. Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.

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