Tourisme français en progression à Majorque
Le tourisme français consolide sa position de troisième marché étranger de l'île. Ces dernières saisons, il a dépassé les Italiens, les Scandinaves et les Européens centraux.

Les français ont toujours aimé Majorque. S’ils ont boudé l’île durant quelques dizaines d’années, les circonstances géopolitiques, économiques et climatiques ont de nouveau fait naître un sentiment de désir pour Majorque auprès de nos compatriotes.
Une proximité de plus en plus évidente et séduisante
Le tourisme français a consolidé sa position de troisième marché émetteur étranger à Majorque, selon les données relatives aux mouvements du trafic aérien de Son Sant Joan et au trafic maritime entre les ports de Toulon et d’Alcúdia. Il dépasse ainsi l’Italie, la Suisse, l’Autriche, les pays scandinaves, le Benelux, l’Irlande et le Portugal.
L’augmentation progressive de la connectivité aérienne entre les principaux aéroports français et Son Sant Joan, ainsi que l’engagement de la compagnie maritime Corsica Ferries, et bientôt Balearia, à canaliser le plus grand nombre possible de touristes français vers l’île, ont provoqué un revirement du tourisme sur l’île et ont bénéficié à l’offre d’hébergement, ainsi qu’aux services de restauration, commerciaux et complémentaires.

Un marché convoité depuis longtemps par le Consell de tourisme de Majorque
La Chambre de commerce de Majorque souligne l’impact positif de ce marché, tout comme les associations hôtelières de l’île et le Consulat lui-même. Depuis maintenant plus de 5 ans, les campagnes de promotion du Consell de tourisme et sa présence à différents salons spécialisés se focalisent sur la promotion de Majorque afin que l’île puisse concurrencer les autres destinations de vacances de la Méditerranée.
“Les touristes français qui viennent sur l’île ont un pouvoir d’achat moyen élevé et sont des familles, avec tout ce que cela implique en termes de dépenses touristiques », déclare le consul honoraire de France à Majorque, Michel Magnier.
Les français, appréciés et attendus par les professionnels majorquins
Les hôteliers de Majorque soulignent que ce marché a un impact positif sur les hôtels-boutiques de Palma, car dans de nombreux établissements, il représente 16% de l’occupation. « Son potentiel est énorme car nous voyons que c’est un marché qui a une réponse très proactive à la destination Majorque.
De plus, le fait que beaucoup d’entre eux arrivent sur l’île en voiture, via le port d’Alcúdia, entraîne une meilleure connaissance de l’ensemble de l’offre de vacances », selon l’association patronale hôtelière ASPHAMA, présidée par Javier Vich.

Pourquoi Majorque est devenue un incontournable pour le tourisme français ?
Le rapport de Turespaña sur les tendances du marché français indique que « la perception des destinations espagnoles, y compris les îles Baléares, est à un niveau élevé, dépassant même celle d’avant la pandémie, car l’un des aspects les plus appréciés est le haut niveau de sécurité ».
Turespaña ajoute que « la proximité géographique et la facilité d’accès par bateau et par véhicule permettent à la demande de vacances de rester élevée ». De même, le volume de la capacité aérienne cette année à destination de Majorque est beaucoup plus élevé que prévu. Il existe de nombreux vols entre les grandes villes de France et Palma et ceci, quotidiennement.
Et bien sûr, la diversité et la qualité de l’offre touristique sont fabuleuses tout au long de l’année !
Que demander de plus !
crédit : ultima Hora
Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano.
Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.