Portrait d’expats : Miriam et Emmanuel
Un couple de musiciens attachant à la tête d'une "petite" tribu de 8 enfants
Vous les avez peut-être vu à la TV, ou vous suivez leurs comptes instagram ? La famille Bleuse n’est pas vraiment une famille d’expats comme les autres ici à Majorque.
Ils ont su créer leur propre univers tout en étant totalement intégrés à la vie et la culture majorquines. Ils sont tous musiciens, même la petite dernière qui bat la mesure avec conviction sur les posts Instagram de sa maman ! Ils ont bien voulu donné quelques minutes de leur précieux temps pour répondre à notre questionnaire.
Depuis combien de temps résidez-vous sur l’île ?
Ça fait exactement 19 ans, déjà ! Nous étions déjà expats en Allemagne et sommes venus en nous laissant 2 ans pour tester… nous ne sommes jamais repartis !
Avez-vous une activité professionnelle à Majorque ?
Emmanuel est violoncelle solo de l’OSIB (Orchestre Symphonique des Îles Baleares) et également professeur de violoncelle au CSMIB Conservatoire Supérieur).
Miriam est pianiste : concerts de musique de chambre et cours, en free-lance.
PROCHAIN CONCERT : le 10 septembre prochain au festival MALLORCA ME SUENA à 19h. Un magnifique programme de trio qui réunira 3 membres de notre famille : Emmanuel, Liam (18 ans) et Raphaël (16 ans). Nous interpréterons des joyaux du répertoire de Mendelssohn & Dvorak.
Venez nous voir ! Nous serons à l’hôtel Bonico de Ses Salines. Voici le numéro pour réserver : +34695266179
Pourquoi Majorque ?
Nous connaissions déjà l’île :
Emmanuel venait parfois en vacances enfant avec sa famille, puis nous avons fait notre voyage de noces ici, à Es Trenc. À l’époque, l’hôtel Sant Joan de Sa Font Santa était un hôtel familial authentique, qui nous a fait plonger dans la véritable atmosphère de Majorque.
Quelques années plus tard, alors qu’Emmanuel avait un très beau poste de violoncelle solo en Allemagne, l’annonce pour le même poste dans l’orchestre des Baléares nous est parvenue : forcément, Emmanuel a fait le concours… et l’a remporté.
Comment s’est passée votre intégration ? Des surprises ?
Dans un premier temps nous étions à Inca puis très vite, à Búger, un tout petit village. Nous avons vite constaté que de parler Mallorquín avec les gens du village (de tout âge) leur faisait très plaisir et que là était peut-être la clé d’une véritable intégration.
Le fait d’avoir nos enfants scolarisés dans les écoles publiques a aussi favorisé cet apprentissage de la langue pour nous et donc facilité notre intégration.
Qu’est-ce qui vous manque de la France ou autre pays d’origine ?
Le fromage, la crème de marrons, le saucisson !
Blague à part, ce qui nous manque le plus, c’est de pouvoir renouveler nos papiers d’identité sans que cela soit une véritable odyssée à chaque fois. Nous rêvons d’un système qui permette aux français de l’île de pouvoir le faire sur place et sans des délais trop longs…
Que regrettez-vous le moins de votre pays d’origine ?
L’école toute la journée pour les enfants. Les horaires d’ici leur permettent de pratiquer sport ou musique intensivement.
Le plus de Majorque pour vous ?
Le côté très International ! Nous avons des amis de tous horizons et apprécions de pouvoir continuer à échanger dans plusieurs langues au quotidien.
Nous adorons la variété géographique (ville, mer, montagne…) et la proximité pour y accéder.
Le moins ?
Avec 8 enfants dont 3 étudiants (notre aîné est à Paris, les 2 suivants à Vienne), la logistique des déplacements !
Votre coup de cœur à Majorque ?
Pan amb oli ou Arroz brut ?
Pa amb Oli (tous les jours en été pour le repas de midi, avec melon, pastèque et une bonne salade verte)
Votre endroit préféré pour prendre un verre avec les amis ?
Chez nous !
Randonnée ou Beach club ?
Baby club😂
Palma ou Campagne ?
Campagne ! Nous avons fait ce choix et apprécions d’être un peu à l’écart de l’effervescence.
Un mot ou deux pour définir Majorque
Bon dia !
Un mot ou deux pour définir la PIAF
Maternage des expats !
POUR SUIVRE LA FAMILLE sur Instragram :
Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano.
Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.
