Se faire soigner en vacances à Majorque
Avant de partir, vérifier que tout est en ordre pour se faire soigner pendant les vacances n'est certainement pas une perte de temps. Comme le dit le dicton, mieux vaut prévenir que guérir.

En matière sanitaire, Majorque est particulièrement bien servie. Elle dispose, en effet, de nombreux centres hospitaliers publics et privés, répartis entre ses principales villes (Palma, Inca, Manacor, Alcúdia et Muro). À ceux-ci s’ajoutent les Centres de santé (PAC) et Centres d’urgence, présents dans la plupart des quartiers des villes importantes, ainsi que dans les villages. Les plages les plus fréquentées disposent également de Postes de secours et Services d’urgence.
Un total de 9.000 professionnels, un hôpital universitaire, des équipements modernes et fiables et des traitements moins onéreux que dans la plupart des pays du monde, font d’elle une destination sûre pour voyager.
Voilà pour la théorie mais, en pratique, comment se faire soigner à Majorque ? De quoi doit-on se munir pour être pris en charge ? Doit-on payer sur place ? Se faire rembourser à posteriori ? Autant de questions auxquelles nous répondons dans cet article…
Le service public
En tant que citoyen européen, si vous tombez malade alors que vous séjournez temporairement dans un autre pays de l’Union européenne, vous avez le droit de recevoir les soins qui ne peuvent pas attendre votre retour dans votre pays d’origine. Vous bénéficiez des mêmes droits en matière de soins que les personnes assurées dans le pays concerné.
La carte européenne d’Assurance maladie
Cependant, pour témoigner que vous êtes assuré dans l’un des pays de l’UE, pensez à demander votre Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) au moins un mois avant votre départ auprès de votre Caisse d’Assurance Maladie ou sur le site en ligne Ameli.fr.
Les prestations seront servies dans les mêmes conditions que celles prévues pour les assurés espagnols, ce qui vous permettra d’accéder aux soins dans les centres publics de santé durant votre séjour à Majorque sans avoir à avancer les frais.
Cette carte est individuelle (les enfants doivent posséder la leur), nominative, gratuite et valable deux ans.
Si vous n’avez pas la carte européenne
Si vous ne l’avez pas, les soins ne peuvent pas vous être refusés, mais vous devrez faire l’avance des frais et présenter les factures acquittées à votre Caisse Française d’Assurance Maladie. Celle-ci examinera la demande de remboursement sur la base des barèmes français, sans que le montant du remboursement puisse excéder le montant des dépenses engagées.
Sont concernés les soins hospitaliers et les soins non hospitaliers, qu’ils aient été dispensés dans le secteur public ou privé. La caisse s’assurera notamment que les conditions prévues par la réglementation française sont respectées, comme, par exemple, la présentation obligatoire d’une prescription médicale. Elle procèdera ensuite, le cas échéant, au remboursement sur la base des tarifs applicables.
Le service privé
En Espagne, les 2 systèmes ne sont pas complémentaires et les assurances privées ne fonctionnent pas comme des mutuelles. Il s’agit réellement d’un système de santé parallèle que seul 15% de la population utilise.
Si vous avez souscrit une assurance privée de voyage, vous avez la possibilité de vous rendre dans le système privé. Pratiquement toutes les assurances sont prises en charge en Espagne. Il existe de nombreux centres privés dans toutes l’île avec leur propre service d’urgence.

La clinique Juaneda et ses nombreux centres aux Baléares sont les mieux adaptés pour les touristes. Ils proposent un service de traducteurs entièrement gratuit ainsi qu’un service exclusif, Juaneda accessible, qui vous permet sans assurance, en payant un prix adapté, d’avoir accès rapidement à une visite médicale chez un spécialiste, des analyses, etc.
Et si vous êtes résident à Majorque découvrez comment se faire soigner quand ont est résident.
Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano.
Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.