Cala Mitjana au sud-est de Majorque
Voisine de Cala Sa Nau, plus connue, il ne faut pas la confondre avec Cala Mitjana située au nord de Majorque, elles n’ont que le nom en commun !
À l’évidence, cette crique n’est pas comme les autres. Et pourtant, tous les éléments sont là : Sable blanc, rochers, eaux cristallines.
En fait, cette crique élégante et discrète semble posée par magie dans un splendide jardin, telle une immense piscine privée aux reflets turquoise.
Cala Mitjana, la carte postale de rêve
Certaines criques perdent leur aspect sauvage car envahies par les chaises longues, parasols, douches, chiringuitos et autres sacrilèges du confort et de la modernité.
Si Cala Mitjana n’a apparemment plus rien de naturelle c’est en réalité parce qu’elle fait partie d’un immense domaine privé : Une magnifique villa et son jardin méditerranéen où toutes sortes de cactus, palmiers, pins et autres végétaux typiques du sud ont été savamment plantés au cours des années.
La main de l’homme n’a fait que magnifier ce qui en soi était déjà un petit paradis.
Afin que tout un chacun ait accès à la plage, qui elle reste publique, les propriétaires ont créé un petit sentier qui traverse leurs terres.
Un endroit idéal pour le snorkeling
Cala Mitjana est formées de 3 bras de mer assez étroits avec de petites plages de sable blanc. Ses eaux calmes et peu profondes sont idéales pour la nage et la plongée avec masque et tuba. Ses conditions sous-marines sont adaptées au mouillage d’embarcations et pour la pratique de la pêche sous-marine.
Elle se situe près de la Cova Es Cossi, un spot de psicobloc connu mondialement et très apprécié. Le psicobloc est un sport d’escalade créé à Majorque par un majorquin qui consiste à se déplacer sur des falaises et cavités sans aucune corde, la mer étant censée amortir une éventuelle chute.
Cela reste un sport dangereux car si la mer est houleuse, le grimpeur qui tombe peut facilement être projeté sur les rochers. Si vous êtes tentés par cette activité, faites-le avec des professionnels aguerris et prudents !
D’autres charmantes calas à découvrir
La côte Est de Majorque est la plus riche en criques. Au plus près de Cala Mitjana, vous pouvez vous rendre à Cala Estreta, Cala Sa Nau, Cala Serena o Cala Ferrera.
Nous vous conseillons également Cala Marçal si vous aimez les plages super équipées et populaires.
Surtout n’hésitez pas à partir à l’aventure et à la découverte de toutes les autres. Selon le moment de la journée, le jour de la semaine ou le mois de l’année, ces calas se dévoileront différentes.
Comment s’y rendre
Depuis Cala D’Or, empruntez la route qui va à Cala Sa Nau, vous verrez un parking pour laisser votre voiture puis marchez pendant 1.200m.
Ce n’est pas une cala facile de trouver, seuls les plus téméraires s’y risquent, car il est facile de se tromper ou de trouver le chemin inaccessible.
Une autre solution est de partir de Cala Sa Nau et de s’y rendre par la côte rocheuse. Ce seront 1.400m d’escalade et descente, prenez alors de bonnes chaussures.
Et sinon, le plus facile reste l’accès en bateau.
Quelques propositions de visites dans les environs de Cala Mitjana
- Le village de pêcheurs de Porto Colom. l’un des plus charmants de l’île de Majorque
- La ville de Santanyi dont l’architecture toute en pierre de la région donne une identité caractéristique.
- Le Santuari de la Mare de Déu de Sant Salvador, l’orgueil de la ville de Felanitx
- Le parc de Mondragó, une des plus belles réserves naturelles de Majorque
Un aperçu vidéo de Cala Mitjana
Crédit photos: www.portocolom.com, youtube.com
Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano.
Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.
