Balade le long des miradors de Valldemossa
Une randonnée d'une heure, parfaite pour découvrir la Serra de Tramuntana

Pour celles et ceux qui n’osent pas se lancer dans une des huit étapes du GR 221, cette petite randonnée est faite pour vous.
Cet itinéraire circulaire emprunte deux chemins historiques, que sont le « cami de s’Escolta » et
le « cami de s’Abocador », et offre des vues à couper le souffle sur la côte Nord de la Serra de Tramuntana. Une marche d’environ une heure avec très peu de dénivelés, idéale pour une sortie en famille ou bien après un bon déjeuner à Valldemossa.
CARTE

UN PEU D’HISTOIRE
Afin d’accompagner et d’embellir les paysages que vous allez découvrir, rien de mieux qu’un peu d’histoire.
Commençons par la signification du nom « cami de s’Escolta », qui veut dire chemin de l’escorte.
Ce chemin qui borde les falaises avait une fonction défensive et permettait grâce à ses miradors de guetter l’arrivée, par la mer, de possibles envahisseurs.
Le chemin devait probablement exister le 1er octobre 1552, lorsque 400 pirates turcs ont débarqué via cette côte afin d’attaquer Valldemossa. Les mallorquins en sont sortis vainqueurs.
Ces chemins et leurs miradors perchés dans la Serra de Tramuntana font partie de l’histoire de l’île.
À la fin des années 1800, l’archiduc Luis Salvador, prince autrichien détenant la propriété de Son Marroig et celle du Monastère de Miramar, a participé à entretenir ce chemin et à aménager des miradors qui sont aujourd’hui encore en très bon état.
Au fil des années, les terres ont été privatisées et certaines parties du chemin sont devenues inaccessibles. La présence de nombreuses barrières marque les différentes propriétés.
LA DIVERSITE DES PAYSAGES
Cette randonnée est un concentré parfait des différents paysages que l’on peut rencontrer dans la Serra de Tramuntana. La première partie du chemin est carrossable, bordée d’arbres, de murets en pierre et de petites propriétés agricoles. Puis le chemin devient piétonnier, plus étroit et intimiste.
L’environnement se transforme, tout en entendant les bêlements des chèvres, on sillonne à travers d’imposantes formations rocheuses qui jonchent le sol. Le sol constitué d’une végétation très rase, est sec et d’une couleur ocre, seuls de robustes oliviers ont su s’épanouir de-ci de-là.
En se retournant, sur notre droite, la présence de la montagne Voltor, « Muntanya del Voltor », est impressionnante et culmine environ à 850 m d’altitude.
Après une succession de petites ouvertures à travers les murets en pierre, le bleu de la mer apparaît au loin. La végétation change et laisse place à une pinède d’un vert impérissable.
Le chemin longe maintenant la falaise, à 400 m environ au-dessus du niveau de la mer. Les panoramas sont grandioses, le bleu de la mer contraste avec le vert de la pinède et se confond avec le ciel.

Les trois miradors ont su se faire une place à travers la végétation et permettent, au-dessus du vide, d’apprécier pleinement la vue. Le port de Valldemossa en contrebas et quelques propriétés se dessinent sur la côte. L’itinéraire quitte ensuite progressivement la falaise afin de revenir dans les terres et rejoindre la route du départ.
ITINERAIRE PAS À PAS
Afin de ne pas louper une barrière et risquer de vous perdre sur des terres privées, nous vous proposons de marcher ensemble le long de ce chemin en suivant nos quelques indications.


Nous vous souhaitons une bonne découverte !
¡Vamos a tomar el aire fresco!
Crédits : eldiscretoencantodeviajar, interactius.ara.cat

Je suis arrivée à Majorque en 2021 accompagnée de ma famille.
Après 5 années passées à Paris, c’est un bonheur de s’installer à Palma. Le nom de cette ville annonce déjà le soleil.
Ingénieure Génie Civil de formation, à mon arrivée sur l’île, j’ai mis cette profession de côté afin de m’ouvrir à d’autres perspectives : faire de la photographie, apprendre l’espagnol, et découvrir l’île.
Au fil de mes voyages, j’ai affiné mon regard photographique et j’ai pris beaucoup de plaisir à partager mes clichés en ligne.
Majorque est une île variée, riche culturellement et avec des paysages qui me surprennent encore. L’envie de photographier cette île et de partager mes découvertes ont fait naître le souhait de collaborer avec la PIAF.