Randonnées et excursions

2 excursions de moins de 3h à Majorque

À faire toute l’année et sans difficulté majeure, ces 2 escapades situées sur la côte ouest sont idéales en famille avec des enfants.

Dray & Partners
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La Belle île de Majorque n’est pas seulement attrayante pour son littoral parsemé de plus de 300 plages et calanques mais aussi pour ses infinies possibilités de randonnées.

Elle possède de nombreux sentiers balisés et reconnus internationalement, le GR221 et le GR222 en sont les meilleurs exemples.

Partir tôt le matin et revenir épuisé mais heureux le soir n’est peut-être pas votre idéal.

Vous êtes plutôt petite balade courte et tranquille après le déjeuner du midi, promenade avec pause lecture sous un chêne centenaire.

il existe pour vous de nombreuses escapades, seul ou avec les copains et la famille, qui ne vous demanderont pas beaucoup d’effort ou de temps, mais vous apporteront sans aucun doute, votre dose de nature, de paysages grandioses et d’ambiance bucolique. 

Vous ne trouverez dans cet article qu’une description succincte des randonnées, juste assez pour vous donner l’envie de les découvrir. Munissez-vous toujours d’un guide papier car vous n’êtes pas à l’abri d’une mauvaise connexion dans certaines zones.

Sud-Ouest  : De Sant Elm à Sa trapa 

Distance : 9 km

Durée : 3h. Un peu plus en comptant les arrêts.

Difficulté : Moyenne

Autres caractéristiques : Itinéraire circulaire, recommandé toute l’année, altitude maximale de 365 m.

S’y rendre : En voiture direction Andratx puis prendre la déviation entre Andratx et le port (Ma-1050), arrivé à Sant Elm, vous pourrez garer votre voiture près de l’avenida de la Trapa où commence la randonnée. En bus, prenez la ligne 100 du TIB.

Points d’intérêt : Tout au long de votre parcours vous serez submergé par les vues magnifiques sur l’île de la Dragonera et la côte sud  et pourrez faire 2 arrêts intéressants : l’ancien monastère de la Trapa et le Mirador de Sa Dragonera.

Une réserve naturelle protégée

La vue sur Sa Dragonera Crédit : eldiscretoencantodeviajar.com

La randonnée débute  Plaza de Mossèn Sebastià Grau vers le cami de Can Tomeví, puis le cami Punta de Sa Galera, le cami Coll dels Cairats (la partie la plus difficile). 

Une pancarte indiquant “Reserva biológica de la Trapa” vous rappellera que vous êtes dans un espace naturel protégé. La préservation de la Trapa est la responsabilité du groupe environnemental GOB.

Le GOB l’a acquis en 1993 par souscription populaire et a, depuis lors, entrepris des travaux d’entretien et de remise en état des routes, de l’environnement et du monastère pour en faire un refuge du sentier GR221.

Plus loin se trouve la cabane où un des moines trappistes faisait l’aumône et enfin, après un dernier effort, vous arriverez au  Coll de Ses Ànimes à 365 m d’altitude avant de redescendre vers l’ancien monastère.

Le monastère de Sa Trapa, un héritage historique

Les restes du monastère de la Trapa Crédit : eldiscretoencantodeviajar

Entre 1810 et 1820, une quarantaine de moines trappistes sont venus se réfugier dans ce coin de la Serra de Tramuntana, alors appelé el Valle de Sant Josep de la Palomera.  

Expulsés de Normandie en 1789 par la Révolution française et de Santa Susana de Maella en Aragon par Napoléon en 1808, ils ont construit ici les terrasses et les bâtiments du monastère. Les trappistes étaient strictement végétariens, ne pouvaient pas se parler et le contact avec la population locale était interdit. L’endroit était donc idéal pour eux !

la prochaine étape vous emmène vers le mirador de Sa Dragonera où le panorama est splendide avec des vues sur l’île et Cala En Basset. 

Le retour vers Sant Elm se fait par un autre chemin plus étroit qui dure à peu près 45 mn.

Ouest : Deià à Llucalcari : Camino de los pintores

Distance : 3 km

Durée : 1h30 juste l’aller

Difficulté : Moyenne 

Autres caractéristiques : Recommandé toute l’année

S’y rendre : En voiture vous avez plusieurs possibilités par exemple par  la MA-10 depuis Sóller ou Valldemossa, ou en passant par Esporles. Il est juste parfois difficile de se garer sur place selon la période de l’année. En bus depuis Palma, la ligne 210 du TIB qui vous permettra aussi de revenir à votre voiture si vous ne voulez pas faire un aller-retour, vérifiez bien les horaires.

Points d’intérêt : Des paysages à couper le souffle, 2 des plus belles criques de Majorque et une expérience sensorielle surprise !

Deià , un village pittoresque et plein de charme

Cette excursion vous donnera l’occasion de découvrir 2 des plus jolis villages de Majorque, Deià et Llucalcari avec des vues spectaculaires sur la côte méditerranéenne et de vous baigner dans une crique magique.

Dans un premier temps prenez le chemin pour descendre à Cala Deià, depuis l’église dirigez-vous vers la Costa d’en Topa, traversez le torrent puis prenez le chemin de terre, cami des Ribassos jusqu’à Cala Deiá où après une pause pour une baignade ou dans un des 2 restaurants,  vous empruntez un chemin côtier appelé le chemin des peintres, ce qui en dit long sur la beauté et la lumière des paysages qui vous attendent !  

Ensuite vous arrivez à Cala Es Canyeret, petite crique discrète d’un bleu turquoise captivant, où à côté d’un figuier se trouve une source d’eau douce qui jaillit toute l’année  maintenant le sol argileux humide.

Cala Es Canyeret

Une expérience de tous les sens

Beaucoup en profitent pour prendre un bain de boue qui a  des effets positifs sur la peau. Vous laissez sécher la boue puis vous l’enlevez avec de l’eau salée et enfin vous la nettoyez à l’eau douce, Un spa naturel à moindre prix ! 

Ensuite vous suivrez un chemin en terrasses entouré de pins, de chênes et d’oliviers, qui vous mènera, quelque 300 m plus loin, à Llucalcari, juste à côté de son oratoire.

Llucalcari est en fait un hameau d’une vingtaine de maisons où règne la tranquillité. L’endroit est magnifique, loin du bruit du monde, dans une enclave unique. Une promenade à travers le village est recommandée avant de retourner à Deià par le même chemin ou par le bus pour les moins courageux !

Laurence Griffon

Arrivée à Palma en 1986 pour un court séjour, j’ai rapidement réalisé que j’avais enfin trouvé l’endroit idéal. Omniprésence de la mer, douceur de vivre et une petite librairie franco-anglaise, Book-Inn, où durant dix ans j’ai pu partager ma passion pour la lecture avec les nombreux majorquins férus de culture française. Titulaire d’un diplôme d’état de psychomotricienne, j’ai collaboré en tant que bénévole avec le centre ASPACE, parcouru l’île pendant 3 ans pour une agence de location saisonnière, donné des cours de français à l’Instituto Lluliano. Comme André Brink, je pense qu’il n’existe que deux espèces de folie contre lesquelles on doit se protéger. L’une est la croyance selon laquelle nous pouvons tout faire et l’autre est celle selon laquelle nous ne pouvons rien faire.

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