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La faune sauvage de Majorque

Majorque accueille les espèces typiques de la Méditerranée avec quelques spécimens endémiques à découvrir

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La faune sauvage de Majorque, même si elle n’a rien de très originale, est assez diversifiée dans son ensemble. Il existe quelques animaux endémiques comme le fameux lézard que l’on retrouve en grand nombre sur l’île de la Dragonera, et qui est devenu le symbole insulaire.

Mais la particularité de Majorque est de se situer sur le parcours migratoire de nombreux oiseaux qui s’envolent vers le nord au printemps et vers le sud en automne.

L’île de Majorque s’avère être un lieu idéal pour une escale reposante pour ces voyageurs ailés avant de rejoindre leur destination finale. C’est pourquoi elle est un des territoires méditerranéens les plus prisés des ornithologues du monde entier.

Les oiseaux sédentaires et migrateurs

De nombreuses espèces d’oiseaux parcourent les parcs naturels de Majorque. Ils peuplent des zones plutôt propices à la nidification donc éloignées des grands lieux touristiques et urbains.

La huppe fasciée

Cet oiseau diurne porte au sommet de sa tête une longue huppe qu’il peut ouvrir en éventail. Vous pouvez observer ce migrateur dès la fin du mois de février et jusqu’à fin août lorsque la période de nidification est achevée.

Le martinet, une espèce en voie de disparition

Les martinets sont des oiseaux insectivores qui sont dotés d’une particularité extraordinaire : ils sont capables de voler pendant 10 mois sans jamais se poser. En effet, les seuls moments où ils se posent sont ceux de la nidation et de la reproduction.

La huppe et le martinet de Majorque
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt / La huppe et le martinet

Le puffin des Baléares, une espèce en danger

Le puffin des Baléares est une espèce en sérieux danger d’extinction et endémique des îles Baléares. Il est appelé « Baldritja » à Majorque. En 2003, on estimait qu’il y avait moins de 2 000 couples. Il s’agit d’un oiseau planeur. Le milieu marin est son habitat où il peut pêcher, nager et voler en permanence.

Le balbuzard pêcheur

Cet oiseau de proie habite plutôt dans les montagnes du nord-ouest de Majorque. Sa poitrine et son ventre sont essentiellement blancs, avec quelques stries sombres. Ses ailes sont blanches, mais certaines sont tachetées de noir et de blanc. Son dos est principalement noir ou brun foncé.

Le puffin des Baléares et le balbuzard pêcheur
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt / Le puffin et le balbuzard pêcheur

Les animaux des forêts et sous-bois à Majorque

La faune sauvage de Majorque se constitue également d’animaux concentrés dans les forêts ou sous-bois. Vous pourrez en effet croiser lors d’excursions dans la Serra de Tramuntana, toutes sortes d’espèces telles que des perdrix, des lapins, des sangliers et bien d’autres.

Le hérisson de Majorque

Le hérisson de Majorque, communément appelé hérisson de Moray, est un mammifère dont tout le corps, à l’exception du ventre, est recouvert de piquants mesurant environ 2 ou 2,5 centimètres de longueur.

Le hérisson adulte possède un pelage et une tête blanchâtres. Cet animal préfère les basses altitudes et ne craint pas la proximité des maisons de campagne.

Le hérisson de Majorque
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt

Le crapaud vert des Baléares

Le crapaud vert des Baléares et un petit amphibien à la corpulence ramassée. Il se distingue par les taches vertes sur son dos qui lui assurent un camouflage parfait.

Le Ferreret des Baléares

Aux Baléares, l’une des espèces endémiques les plus menacées est le crapaud des Baléares (Ferreret). Il s’apparente au crapaud accoucheur qui vit en Europe et, comme lui, le mâle porte les œufs sur son dos.

Crapaud vert et Ferrerer des Baléares
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt / Le crapaud vert et le Ferreret

Une faune sauvage diversifiée

Que vous visitiez la Serra de Tramuntana, les étangs de l’Albufera dans le nord de l’île ou que vous soyez d’excursion dans toute l’île, vous apercevrez des espèces animales sauvages assez diversifiées.

Le gecko, animal symbole de Majorque

Différentes espèces de geckos ont évolué sur l’île. Le gecko des murs, avec sa couleur grise et brune, peut parfaitement se cacher sur des pierres, de la terre ou toute autre couleur terreuse ou désertique.

Le gecko est également un symbole très caractéristique de Majorque, comme vous pouvez le constater dans de nombreux magasins de souvenirs.

Gecko des Baléares
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt

Le lézard des Baléares

Le lézard des Baléares absent de l’île de Majorque en raison des modifications environnementales introduites par l’homme au cours de l’histoire, est, avec le ferreret, le vertébré terrestre le plus ancien des Baléares.

La tortue méditerranéenne

La tortue méditerranéenne vit principalement dans les montagnes et les zones à végétation méditerranéenne. En Espagne, on ne la trouve à l’état sauvage qu’en Catalogne et aux Baléares.

Elle mesure généralement un peu moins de 20 cm, la femelle mesurant au maximum quinze centimètres et le mâle treize, bien que l’on ait trouvé des spécimens plus grands.

La tortue méditerranéenne
Crédit : Canva Pro – Nadia Bulcourt

La chèvre sauvage de Majorque

La chèvre sauvage majorquine, connue sous le nom de « fina », vit dans les montagnes de Majorque. Elle s’est adaptée aux écosystèmes de l’île et a acquis ses propres caractéristiques, différentes de celles de toute autre chèvre domestique ou sauvage.

Aperçu de la faune sauvage au Parc naturel de S’Albufera à Majorque :

Crédit : Wild Spain

Nadia Bulcourt

Depuis l’adolescence déjà, je rêvais de « vivre en Espagne ». Une attirance inexplicable qui est toujours restée dans un coin de ma tête... C’est à l’âge de 20 ans que je découvre l’île de Majorque lors d’une expérience en tant que fille au pair. Quelques années plus tard, j’y retourne lors d’un séjour en famille et c’est là que commence mon attachement pour cette île. Passionnée par les voyages, j’ai déjà parcouru de nombreux horizons, mais Majorque, si proche de la France et si riche en découvertes m’a totalement séduite. Depuis, je ne me lasse pas d’explorer chaque recoin de Majorque. Je profite aussi de la beauté de l'île pour m'adonner à la photographie. C’est donc tout naturellement que j’ai eu envie de rejoindre l’équipe de la PIAF.

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